Le blog de chatelguyon

Texte Biblique                                                                                                                             Romains 12/11 ; Actes 18/25                                                                                                         Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                      Jean 19/17-42 ; 2 Chroniques 26 ; Ézéchiel 43

" Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. " " Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d'esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu'il ne connût que le baptême de Jean. "

La Bible emploie souvent le mot " supplications " pour désigner la prière des croyants (43 fois). Le psalmiste déclare : " J'aime l'Éternel, car il entend Ma voix, mes supplications. " (Psaume 116/1) ; Daniel tourne sa face vers Dieu en recourant aux  " supplications " (Daniel 9/3) ; Jacob a été vainqueur en pleurant et en adressant à Dieu des " supplications " (Osée 12/5) ; Paul exhorte plusieurs fois aux " supplications " (Éphésiens 6/18 ; Philippiens 4/6 ; 1 Timothée 2/1). Il en fait une priorité et une clef de l'exaucement. Zacharie parle même d'un     " esprit de grâce et de supplication " (12/10) qui peut saisir un peuple qui se tourne vers Dieu dans une prière fervente et juste.

Dans l'Ancien Testament, la racine du mot est proche de la miséricorde, car elle touche les " entrailles ", les plus profond de l'être du croyant et de Dieu. Supplier, c'est prier avec ses entrailles !

Dans le Nouveau Testament, la racine du mot fait référence à un besoin, à une chose dont on est privé. Elle renvoie à un manque ; on supplie Dieu lorsqu'on réalise à quel point on a besoin de lui, de son secours, de la puissance. C'est la prière de Jésus à Géthsémané, faite avec de grands cris, avec larmes, avec des " supplications " (Hébreux 5/7). Lorsque Luc dit que  " Jésus priait plus instamment " (22/44), il utilise le même mot que pour la prière que l'Église adressait à Dieu pour la délivrance de l'apôtre Pierre (Actes 12/5) : l'Église priait donc avec l'intensité de la prière de Jésus à Géthsémané !

Dieu entend toutes les prières, mêmes les soupirs les plus discrets. La " prière d'abondance " où l'on déverse tout son cœur devant lui est cependant la plus déterminante :  " La prière fervente du juste a une grande efficacité. " (Jacques 5/16).

Texte Biblique                                                                                                                              Jean 8/1-11                                                                                                                                   Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                     Jean 18/1-27 ; 2 Chroniques 23, 24 ; Ézéchiel 41

" Et Jésus se rendit au mont des Oliviers. Tôt le matin, il retourna dans le temple et tous les gens s'approchèrent de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. Les spécialistes des Écritures et les pharisiens lui amènent alors une femme qu'on avait surprise en train de commettre un adultère. Ils la placent au milieu de tout le monde et interrogent Jésus : " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse nous a ordonné dans la Loi de tuer de telles femmes à coups de pierres. Et toi, que dis-tu ? " Ils lui posaient cette question pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et déclara : " Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. " Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent cela, ils partirent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme, qui se tenait toujours au milieu. Alors il se redressa et lui demanda : " Eh bien, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? " Personne, Seigneur », répondit-elle. « Je ne te condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t'en aller, mais désormais ne pèche plus. " (NFC)

Le récit pourtant ancien, du témoignage de cette femme, attire l'attention sur la réalité des puissances toujours à l'œuvre aujourd'hui.

La puissance du péché. Sans nul doute, cette femme connaissait la loi de Moïse et savait quel sort sans appel était réservé à ceux qui la transgressaient ; mais la satisfaction de ses désirs et l'attrait du péché ont été plus forts que sa connaissance et que sa volonté. C'est ici l'évidente démonstration de la puissance du péché sous toutes ses facettes.

La puissance de la Parole de Jésus. Le Seigneur n'est jamais dans l'embarras et trouve toujours la parole juste pour toutes les situations. Ainsi répond-il : " " Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. " À cette parole est allée la puissance du Saint-Esprit qui va pénétrer profondément le cœur de tous ces témoins.

La puissance de la grâce apportée par Jésus.Lui seul peut prononcer de telles paroles, car sur la Croix, il va payer la dette de cette femme, mais aussi la nôtre. " La Loi est intervenue et alors les fautes se sont multipliées ; mais là où le péché s'est multiplié, la grâce de Dieu a été bien plus abondante encore." (Romains 5/20 ; NFC).

Le péché est certes toujours à l'œuvre aujourd'hui, mais la grâce de Dieu est toujours aussi puissante pour pardonner le pécheur qui se repent. " C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. " (Hébreux 7/25).

Texte Biblique                                                                                                                              1 Timothée 4/13                                                                                                                             Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                     Jean 16/16-33 ; 2 Chroniques 20 ; Ézéchiel 39

" Jusqu'à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement. "

Dans ses épîtres, l'apôtre Paul met en lumière l'importance de la Parole de Dieu dans la vie chrétienne. Il rejoint parfaitement la pensée du psalmiste qui déclarait : " Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. " (Psaume 119/105).

La méditation des Écritures est un élément indispensable pour la croissance spirituelle :           " Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation. Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers. " (Psaume 119/97, 24).

La Parole est une nourriture pour notre âme : " L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. " (Matthieu 4/4). Elle est l'instrument de notre 17sanctification : " Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. " (Jean 17/17).

Quelle place accordons-nous, pour notre part, à la lecture de la Bible ? À un docteur de la loi qui lui posait une question au sujet de la vie éternelle, Jésus répondit : " Qu'est-il écrit dans la loi ? " En cela, il indiquait à son interlocuteur que toute réponse s'y trouve consignée ; d'une manière sous-entendue, il l'invitait à lire attentivement la Parole. Puis il ajouta : " Qu'y lis-tu ? " C'est-à-dire : " Comment la comprends-tu quand tu la lit ? " Et enfin, il conclut en disant :        " fais cela, et tu vivras " (Luc 10/25-28). Ainsi, selon les recommandations du Maître, nous devons tout d'abord lire la Parole en nous attachant à la comprendre avec son aide, pour enfin et surtout, la mettre en pratique.

Soyons des hommes et des femmes du Saint Livre. " Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors. Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole. " (Psaume 119/14-16).

Texte Biblique                                                                                                                              2 Samuel 16/5-6                                                                                                                                Plan De Lecture quotidienne                                                                                                     Jean 15/1-17 ; 2 Chroniques 16, 17 ; Ézéchiel 37

" David était arrivé jusqu'à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s'avança en prononçant des malédictions, et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi. "

Quand Abischaî, l'une des ficèles hommes de David, entend Schiméï insulter David au moment où ce dernier s'enfuit pour échapper à Absalom, son sang ne fait qu'un tour : il veut lui couper la tête ! Mais le roi fait preuve de clémence et laisse la vie sauve à son agresseur.

Trois chapitres plus loin, la situation a radicalement changé. David a remporté une éclatante victoire et s'apprête à reprendre sa place au palais. Penaud, Schiméï se prosterne devant lui et lui demande pardon.

Abischaï propose de nouveau de le mettre à mort, mais David, magnanime, lui jure qu'il ne mourra pas. Quelle attitude admirable, pensons-nous !

Hélas, trente ans plus tard, juste avant sa mort, David demande à Salomon de tuer Schiméï parce qu'il l'a insulté autrefois (1 Rois 2/8-9), et cela, alors qu'il s'est engagé à lui laisser la vie sauve ! Combien cela nous déçoit de sa part et nous amène à réfléchir sur notre propre cœur...Parfois, nous disons que nous pardonnons, mais les blessures que nous ont infligées nos " ennemis " nous rongent comme l'acide. Si nous n'y prenons pas garde, notre amertume et notre rancœur risquent de ressurgir à tout moment. Il nous faut donc sans cesse implorer le Seigneur de renouveler en nous un esprit bien disposé et d'arracher toutes racines de méchanceté qui peuvent subsister au fond de notre âme.

Ce passage nous pousse à adorer le Seigneur pour sa clémence infinie, car quand il pardonne nos péchés, il les oublie et ne nous les rappelle jamais...Quelle grâce pour nous tous ! Décidément, toutes les pages de la Bible sont précieuses pour notre âme car elles ont toutes été écrite pour notre instruction ! (2 Timothée 3/16).

Texte Biblique                                                                                                                              Philémon 1/10-11                                                                                                                          Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                     Jean 13/31 à 14/14 ; 2 Chroniques 12, 13 ; Ézéchiel 35 à 36/15

" Je te prie pour mon enfant, que j'ai engendré étant dans les chaînes, Onésime, qui autrefois t'a été inutile, mais qui maintenant est utile, et à toi et à moi. "

Onésime, l'esclave de Philémon, destiné à servir son maître toute sa vie a probablement souvent pensé " ma vie est inutile, je suis bon à rien ! " Face à ce sombre avenir il s'est enfui avec l'espoir de trouver une vie meilleur. Sur sa route, il a croisé Paul, l'apôtre de la grâce, qui lui a annoncé l'Évangile...et qui l'a amené à réaliser combien il pouvait être utile à Dieu !

Un jour, mon pasteur m'a confié une responsabilité dans l'Église locale ; cela a été merveilleux pour moi, car pendant des années, je m'étais considéré comme quelqu'un d'inutile. La Parole de Dieu déclare : " Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. " (2 Corinthiens 5/17).

Les aléas de la vie vous ont peut-être conduit à croire que vous ne comptez pour personne. On vous a écrasé et mis à l'écart en vous laissant accepter l'idée que vous ne valez rien. Vous n'êtes pas le seul à avoir entretenu de tels raisonnements ! Posez la question aux chrétiens de votre assemblée, écoutez des témoignages. La vérité, c'est que tous ont décidé de ne pas rester prisonniers des séquelles de leur passé. Ils ont cru en l'appel de Dieu et sont devenus utiles à son service. " Je l'envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici. " (Colossiens 4/9). Dieu veut vous utiliser tel que vous êtes. Ne reculez pas ! Entrez, vous aussi, à son service.

Une chose encore : savez-vous qu'Onésime signifie " utile " ? C'est exactement ce que vous êtes pour Dieu !