Texte Biblique Luc 23/33-49 Plan De Lecture Quotidienne Marc 7/24 à 8/10 ; Lévitique 21 ; Psaumes 124, 127
" Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste. Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l'éloignement et regardaient ce qui se passait. "
Dans une tente de nomades en Afrique du Nord, un garçon nommé Ali était en train de mourir de la tuberculose. Lors de sa visite, une missionnaire ayant demandé à la maman l'autorisation de lui raconter une histoire, commença donc à lui parler de Jésus, de ses souffrances et comment il fut battu, couronné d'épines, puis mis à mort en étant cloué sur une croix. Elle lui expliqua simplement comment il porta ainsi nos péchés et comment maintenant il vit au ciel pour offrir le pardon à ceux qui viennent à lui. Ali était resté étendu les yeux clos, mais les avait ouverts vers la fin du récit.
Le jour suivant, elle revint et tint les mêmes propos, insistant sur le fait que le sang de Jésus avait été versé pour le pardon de ses péchés à condition qu'il veuille bien s'approcher de lui. Cette fois, Ali montra un grand intérêt et son visage s'illumina de nouveau en fin de récit. Le lendemain, la missionnaire crut bon de commencer par la naissance de Jésus. Ali l'interrompit et dit : " Pas cela ! Parlez-moi de la croix et du pardon de mes péchés ! " Elle lui raconta donc le même récit. Lorsqu'elle revint la fois suivante, Ali n'était plus. Quand sa mère l'avait vu à l'article de la mort, elle avait appelé l'imam qui avait commencé à lui lire des portions du Coran, mais Ali l'avait interrompu en disant : " Pas cela ! Parlez-moi de la croix et du pardon de mes péchés ! "
" En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce. " (Éphésiens 1/7).
C'est ce message que nous rappelons par le mémorial de la sainte Cène : " Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. " (1 Corinthiens 11/23-29).