Textes Bibliques Jean 13/1/17 ; Luc 7/37-38 Plan De Lecture Quotidienne Actes 28/17-31 ; Lévitique 7/11-38 ; Psaume 107
" Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer, Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi, Seigneur, tu me laves les pieds! Jésus lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi. Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous. Car il connaissait celui qui le livrait; c'est pourquoi il dit: Vous n'êtes pas tous purs. Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. " " Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. "
le premier texte nous emmène au cours du repas de la Pâque,, institution de la Cène, où Jésus se lève, se ceint d'un linge , verse de l'eau dans un bassin et, à la surprise générale, lave les pieds des disciples, le Saint-Esprit ayant précisé : " Jésus mit le comble à son amour pour eux. " l'heure de la crucifixion approche, mais sa prescience des évènements à venir n'altère pas son amour pour ses disciples. Ce faisant, il leur donne l'explication de son geste : " Je vous donne un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait ". Cependant, qui s'est levé de table pour lui rendre la pareille ? Qui s'est penché vers lui pour lui laver les pieds ? Qui lui a témoigné son amour avec une telle mesure ?
Le second texte nous conduit dans la maison d'un homme religieux, Simon le Pharisien, où une " intruse " se place aux pieds de Jésus ; mais là, point de cuvette d'eau, seulement ses larmes, point de serviette, seulement ses cheveux. Ce que Simon, le " propre juste " n'a pas su faire pour le Maître, est monté intuitivement dans le cœur de la pécheresse pardonnée.
La question se pose à nous : " Seigneur, comment reproduire ton exemple ? " La réponse se trouve dans cette parole de Jésus : " Toutes les fois que vous faites ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les faites. " Nous comprenons que le moindre geste fait envers un frère : un sourire, une parole de grâce, une larme partagée, un service rendu, une course assurée, une visite au domicile ou à la maison de retraite, réjouit le cœur de Jésus. N'ayons pas honte de " la cuvette et de la serviette ". Qu'une chaleureuse et réelle communion fraternelle vive et continue de s'exprimer par de simples gestes d'affection qui apaiseront, réconforteront, enrichiront notre entourage.