Texte Biblique Actes 16/25-30 Plan De Lecture Quotidienne Marc 7/1-23 ; Lévitique 19, 20 ; Psaume 120-123
" Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria d'une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? "
C'est la question posée par un gardien de prison qui vient de voir l'intervention de Dieu en faveur de deux prisonniers, Paul et Silas. La réponse lui arrive simple et claire : " Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. " (Actes 16/31). Retournant cette question, un moqueur demanda un jour à un évangéliste : " Et pour être perdu, que faut-il faire ? " " Rien du tout , car vous l'êtes déjà " lui fut-il répondu.
La Bible déclare en effet : " Il n'y a point de juste, Pas même un seul; Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul; car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. " (Romains 3/12-12 et 23). Ainsi, tous les hommes sont sur la voie de la perdition, aucun ne peut dire : " Je mérite le salut ". Être sauvé, c'est sortir de ce chemin de mort et venir sur le chemin qui conduit à la vie, la vie véritable.
Pâques, c'est le merveilleux messages de l'intervention de Dieu en faveur de l'homme perdu, égaré et s'éloignant toujours plus de la vie éternelle. Il est écrit : " Le Fils de l'homme, [ Jésus], est venu chercher et sauver ce qui était perdu. " Il est venu chercher comme le berger cherche sa brebis égarée : " Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole: Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. " (Luc 15/1-7), comme une femme recherche la pièce qu'elle a perdue : " Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines " pour se réjouir avec elles (Luc 15/8-9), comme le père attend le retour du fils rebelle. Lorqu'il est revenu, il dit : " Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. " (Luc 15/11-24).
Ainsi, Dieu est venu vous chercher et vous sauver en l'œuvre parfaite de son Fils bien-aimé. Aujourd'hui même, il vous est possible de changer de route et de destinée.