Textes Bibliques Jean 10/3-5 ; 14 Plan de Lecture Quotidienne Luc 9/37-62 ; Deutéronome 12 ; Cantique des cantiques 2/8 à 3/5
" Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Je connais mes brebis, et elles me connaissent ".
Connaître, c'est pouvoir identifier, être en relation avec, être apte à juger du caractère, des qualités et des défauts de quelqu'un. Se comprendre, c'est s'entendre s'accorder, vivre en bonne intelligence. La compréhension engendre la bienveillance, l’indulgence, la souplesse et la tolérance .
Pour bien comprendre l'autre, il faut déjà chercher à mieux se comprendre soi-même, être conscient des différences qui existent entre deux êtres, notamment entre l'homme et la femme, et aussi admettre que : > Les apparences peuvent être trompeuses comme en ce qui concerne la signification d'un geste , d'un comportement ; > Ce qui nous paraît simple à exprimer peut l'être moins pour l'autre ; > Ce que nous estimons bon pour nous ne l'est pas obligatoirement pour l'autre ; > Certaines paroles qui nous semblent anodines peuvent blesser l'autre. Il faut chercher à comprendre les sentiments qui sous-tendent les réactions de l'autre. Il convient également de ne pas se contenter d'une connaissance illusoire, comme celle que les habitants de Nazareth avaient de Jésus : " Nous connaissons son père et sa mère " (Jean 6/42). C'est une connaissance mutuelle qui est nécessaire, à l'image de celle du Bon Berger avec ses brebis : il appelle chacune par son nom, signe d'une connaissance intime ; il se sacrifie pour elles, témoignage d'un amour authentique...et les brebis le reconnaissent à sa voix et ne suivront personne d'autre que lui ! Selon un adage indien, "nous ne pouvons pas comprendre le point de vue d'autrui tant que nous n'avons pas fait un kilométre dans ses mocassins". A méditer...