LE PEUPLE S'IMPATIENTA

Texte Biblique                                                                                                                                Nombres 21/4-9                                                                                                                              Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                      Romains 9/1-29 ; 1 Samuel 30, 31 ; Michée 1, 2

" Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Édom. Le peuple s'impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l'Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Éternel et contre toi. Prie l'Éternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L'Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. "

On peut trouver de bonnes raisons à l'impatience. Nous étions animés des meilleures intentions mais le sort s'est avéré contraire. Alors que nous attendions de l'eau, il n'y a eu que la sécheresse ; alors que nous comptions sur la fidélité d'un ami, il n'a pas été au rendez-vous. Nous nous sommes alors irrités, il nous fallait quelqu'un qui détourner notre mauvaise humeur.

Moïse était le conducteur du peuple. Quand quelque chose n'allait pas, il était donc naturellement le responsable. Tout le monde lui en voulait et le critiquait. Cependant, derrière cette révolte contre un homme, le diagnostic de Dieu est sans ambiguïté : c'est contre lui-même qu'Israël s'est révolté.

Le doute s'insinue en nous si facilement : " Si Dieu est bon, pourquoi permet-il cette difficulté ? Pourquoi suis-je frappé, moi le croyant juste et fidèle ? " Le peuple avait oublié la manne, cette nourriture quotidienne miraculeuse descendue du ciel. Il la méprisait et persistait dans les murmures !

Que le Seigneur ouvre nos yeux pour que nous fassions nos délices de la nouvelle manne qu'il a donnée à son peuple aujourd'hui. Jésus n'est-il pas le pain de vie ? " Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. " (Jean 6/51).

Le peuple avait méprisé la manne et Dieu dut prescrire à Moïse le salut au moyen du serpent d'airain : " Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. " (Nombres 21/8). Ce serpent était l'emblème du Christ en croix

Prenons garde de ne pas laisser l'ingratitude et l'impatience dominer sur nous (Hébreux 6/4-6). Délaissons-les et regardons de nouveau, avec reconnaissance, à Jésus mort pour nous sur la croix de Golgotha.