Le blog de chatelguyon

Texte Biblique

Jean 4/11

Plan De Lecture Quotidienne 

1 Corinthiens 14 ; Juges 17,18 ; Ésaïe 36 à 37/7

" Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? "

Oui, le puits est profond, beaucoup plus encore que ne le soupçonne la Samaritaine. Quels abîmes dans la nature humaine, dans la vie de chacun de nous ! S'il y a dans votre cœur une insondable et profonde détresse et que Jésus vienne vous dire : " Que ton cœur ne se trouble point ", peut-être lui répondez-vous : " Mais, Seigneur, le puits est profond : comment pourrais-tu en tirer le calme et la sérénité ?"

Ce n'est pas d'en bas, c'est d'en haut qu'il les prendra pour vous les donner. Jésus ne tire rien des profondeurs de la nature humaine. Nous limitons le pouvoir du Saint d'Israël si, nous souvenant de ce que nous l'avons laissé faire pour nous dans le passé, nous doutons encore malgré tout. Ce qui semble mettre à l'épreuve la toute-puissance de Dieu, c'est justement ce à quoi nous devrions nous attendre si vraiment nous croyons en lui. Nous appauvrirons son ministère dès que nous oublions qu'il est le Tout-Puissant. Cet appauvrissement vient de nous et non de lui !

Jésus reste le Tout-Puissant, même si nous ne cherchons en lui qu'un consolateur, qu'un ami compatissant. Nous avons fait plusieurs expériences chrétiennes, mais nous ne nous sommes pas abandonnés à lui. Lorsque nous traversons des circonstances difficiles, nous minimisons sa puissance en disant comme le père de cet enfant tourmenté par un esprit démoniaque : " Si tu peut quelque chose " (Marc 9/22). La réponse de Jésus est nette : " Tout est possible à celui qui croit "(Marc 9/23).

Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement, compatissant, miséricordieux.  Reconnaissons que nous sommes incrédule par nature et prions ; " Viens au secours de mon incrédulité ".

Texte Biblique

Ésaïe 41/17

Plan De Lecture Quotidienne 

1 Corinthiens 12 ; Juges 14,15 ; Ésaïe 34

" Les malheureux et les indigents cherchent de l'eau, et il n'y en a point; Leur langue est desséchée par la soif. Moi, l'Éternel, je les exaucerai; Moi, le Dieu d'Israël, je ne les abandonnerai pas ".

Aimez-vous les grosses chaleurs ? Beaucoup redoutent les périodes de canicule à cause de ce que cela inflige à notre condition physique. Les plus faibles, enfants, vieillards, personnes en insuffisance respiratoire...sont menacés jusque dans leur vie même !

Les épreuves de la vie sont parfois des périodes caniculaires pour nos âmes et nous soupirons après des temps de rafraîchissement, nous recherchons désespérément de quoi nous désaltérer ! Ésaïe nous rappelle que l'Éternel peut nous exaucer lorsque nous cherchons de l'eau. Jésus a dit à la samaritaine : " Celui qui boit de l'eau que je lui donne n'aura plus jamais soif !" (Jean 4/14a). Si nous savons ces choses, alors, comme les fils de Koré, nous disons : " Comme une biche soupire après les courants d'eau, notre âme soupire après Dieu" (Psaume 42/1).

Ainsi en est-il de notre corps : Quand il ne fait pas chaud, il n'éprouve pas le besoin d'eau bien que, quelle que soit la température extérieur, il est fortement recommandé de boire au moins un litre d'eau par jour ! De même, en l'absence d'épreuve, de canicule, notre âme n'éprouve pas le besoin de venir à Jésus autant qu'elle le devrait...

Puissions-nous réaliser combien nous avons besoin de cette eau vive qui coule du cœur de Dieu et jaillit de notre communion avec Christ ! N'attendons pas la canicule pour chercher à nous rafraîchir !

Nous deviendrons alors nous-mêmes des sources d'eau pour ceux qui souffrent : "...l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle " (Jean 4/14b).

Texte Biblique

Luc 8/40-56

Plan De Lecture Quotidienne 

1 Corinthiens 10/14 à 11/11 ; Juges 11/29 à 12/15 ; Ésaïe 32

" A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l'attendaient. Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d'entrer dans sa maison, parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir. Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s'arrêta. Et Jésus dit: Qui m'a touché? Comme tous s'en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent: Maître, la foule t'entoure et te presse, et tu dis: Qui m'a touché?Mais Jésus répondit: Quelqu'un m'a touché, car j'ai connu qu'une force était sortie de moi. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant. Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix. Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu'un disant: Ta fille est morte; n'importune pas le maître. Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée.Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte. Mais il la saisit par la main, et dit d'une voix forte: Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l'instant elle se leva; et Jésus ordonna qu'on lui donnât à manger. Les parents de la jeune fille furent dans l'étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé ".

La vie n'est pas simple et elle amène à tous son lot de malheurs. Pour la famille de Jaïrus, le drame, c'est la maladie qui va petit à petit amener leur fille à mourir. Qui peut gagner face à la maladie.

La bonne question pour aujourd'hui est : Êtes-vous disposé à; combattre dans la foi  afin de remporter la victoire ? La Bible nous dit que " l'Éternel est un refuge pour l'opprimé, un refuge au temps de la détresse ", Jaïrus va à Jésus parce qu'il sait qu'il n'y a de salut en aucun autre ". Des hommes vont venir lui dire que sa fille est morte et qu'il doit plus importuner le Maître, mais il n'est jamais trop tard avec Jésus ! Écoutez ce qu'il déclare : " Ne crains pas, crois seulement et elle sera sauvée ". La réalité fait que nous sommes limités dans nos actes, notre foi, et que nous souffrons de ces limites, car nous ne pouvons rien changer ; mais Jésus est la Bonne Nouvelle : Il a dit : " Je suis la résurrection et la vie " (Jean 11/25).

Voulez-vous croire, tout simplement comme Jésus vous le demande et ne pas regarder aux circonstances, aussi dramatique soient-elles ? " Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu " (Luc 18/27). Croyez que Jésus peut guérir une maladie incurable, qu'il peut faire renaître l'amour au sein d'un couple, qu'il peut ramener des enfants à leurs parents, qu'il peut vous faire sortir du chômage et rétablir votre situation financière...Rien ne lui est impossible ! 

De quelle manière recevez-vous ce message d'espoir porté par les paroles mêmes de Jésus:    " Ne crains pas, crois seulement " ? Jusqu'où oserez-vous avancer dans votre foi ?

Texte Biblique

Exode 32/7-8

Plan De Lecture Quotidienne 

1 Corinthiens 9/1-23 ; Juges 9 à 10/5 ; Ésaïe 30

L'Éternel dit à Moïse : " Va, descend, car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu. Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui...et ils ont dit : Israël ! Voici ton Dieu qui t'a fait sortir du pays d'Égypte ".

C'est de la triste affaire dite du " veau d'or " dont il est question ici. En effet, c'est rapidement après avoir été délivrés de l'esclavage auquel ils avaient été asservis pendant quatre siècles, que les israélites se sont livrés à l'idolâtrie la plus grossière. Pourtant, l'ordre divin qui leur avait été transmis était formel : " Tu ne te feras pas de représentations des choses qui sont en haut dans les cieux ou en bas sur la terre...Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne le serviras point car moi, l'Éternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux..." (Exode 20/4-5). En entendant Dieu en personne leur communiquer sa loi, le peuple d'Israël avait été impressionné et avait promis d'observer scrupuleusement les commandements divins. Quelque quarante jours ont suffi pour que leur promesse soit oubliée.

On peut être étonné de la rapidité avec laquelle ils ont transgressé la loi divine. C'est hélas le propre de la nature humaine de se " détourner promptement " en dépit des affirmations précédentes. C'est pour nous mettre en garde contre cette tendance que l'apôtre Jacques écrit : " Celui qui écoute la parole et ne la met pas en pratique, est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui après s'être regardé, s'en va et oublie aussitôt quel il était " (Jacques 1/23-24). Veillons donc à ne pas être des auditeurs oublieux, et serrons la Parole dans notre cœur (Psaume 119/11). A suivre

Texte Biblique 

Marc 15/14

Plan De Lecture Quotidienne 

1 Corinthiens 7 ; Juges 7 ; Ésaïe 28

" Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié ".

Ils sont à plaindre, ceux qui ne vivent que d'après l'opinion publique, via les sondages, les médias ou la publicité, car elle n'est ni fiable, ni sérieuse. En une semaine, cette opinion publique qui était présente lors de l'entrée de Jésus à Jérusalem, s'est totalement renversée pour crier le contraire. A la croix, elle a crié haut et fort.

Et pourtant, l'opinion publique n'a jamais été autant sollicitée qu'aujourd'hui. On lui donne la parole dans les médias, on se fie à son influence dans les programmes, et on organise pour elle des sondages à n'en plus finir. L'opinion publique est une bavarde, qui parle souvent pour ne rien dire, mais le drame, c'est qu'on l'écoute. Je sais que c'est facile à écrire, et beaucoup plus difficile à vivre, mais entre l'opinion publique et l'opinion céleste, mon cœur ne balance plus depuis longtemps.

L'opinion publique va se moquer de la foi vivante en estimant qu'elle n'est en rien rationnelle ni raisonnable, et qu'il faut être bien bête pour croire qu'un Dieu serait capable de secourir, de guérir, de relever et de délivrer qui que ce soit. Quoi qu'en dise l'opinion publique, ce Dieu là je le connais, et j'ai vu son œuvre en moi et autour de moi. 

L'opinion publique s'est si souvent trompée, lorsque dans le cadre d'un procès elle réclame la tête de quelqu'un qui sera innocenté plus tard, lorsqu'elle jugera un être humain à l'emporte-pièce, sur de simples oui-dire, ou lorsqu'elle condamnera sans savoir, en criant à tue-tête, tout simplement parce que le plus grand nombre crie dans ce sens.

Voilà pourquoi Dieu parle au cœur de chaque individu et non à cette opinion publique si versatile ! A suivre