Le blog de chatelguyon

Texte Biblique                                                                                                                            Romains 12/10                                                                                                                             Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                    Apocalypse 20 ; Esther 5, 6 ; Zacharie 13/7 à 14/21

" Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. "

Paul nous indique que l'amour fraternel doit produire l'affection. L'affection dont il s'agit n'est pas le " Recevez mes salutations distinguées " que l'on met en bas d'un courrier administratif. Paul ne parle pas de courrier ou de politesse. Le terme grec utilisé et rendu ici par " affection " parle de quelque chose de " tendre " que manifestent des époux entre eux ou des parents envers leur enfants. Cette vive affection demandée par l'apôtre est propre à ceux qui sont très proches. Il s'agit de se chérir ! Un pasteur écrivait : " Jésus qui était dans l'intimité du Père " a apporté une tendresse dont nous avions profondément besoin, une tendresse appelée à transformer et caractériser nos relations humaines ".

Dans ses discours et gestes, Jésus fait souvent montre de cette tendresse, par exemple, quand dans la parabole du fils prodigue, il fait courir le père au-devant de son fils et le fait l'embrasser avec empressement ; quand il prend les enfants dans ses bras ; quand il appelle Quand Jean est couché sur sa poitrine ; quand il appelle ses disciples " mes petits-enfants "...Oui, le Christ nous propose cet amour tendre.

Et l'Esprit lui-même nous entraîne-t-il pas à développer une telle relation avec le Père quand il nous le fait appeler " Abba " qui est un terme tendre en Araméen pour dire " père " ? Paul nous exhorte à cette tendresse, cette vive affection, ce chérissement authentiques des uns pour les autres.

Quand j'étais adolescent, j'ai été amené à décider de ne plus aller à l'église qui, pourtant, avait rempli ma vie jusqu'alors...et on me rapporta que le pasteur de l'époque avait  pleuré quand il l'avais appris. Belle marque de vive affection !

Puissent nos relations fraternelles être remplis de tendresse !

Textes Bibliques                                                                                                                        2 Samuel 4/4 et 9/1-7                                                                                                                  Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                    Apocalypse 18 ; Esther 1, 2 ; Zacharie 11

" Jonathan, fils de Saül, avait un fils perclus des pieds; et âgé de cinq ans lorsqu'arriva de Jizreel la nouvelle de la mort de Saül et de Jonathan ; sa nourrice le prit et s'enfuit, et, comme elle précipitait sa fuite, il tomba et resta boiteux ; son nom était Mephiboscheth " ; David dit: Reste-t-il encore quelqu'un de la maison de Saül, pour que je lui fasse du bien à cause de Jonathan ? Il y avait un serviteur de la maison de Saül, nommé Tsiba, que l'on fit venir auprès de David. Le roi lui dit: Es-tu Tsiba ? Et il répondit: Ton serviteur ! Le roi dit: N'y a-t-il plus personne de la maison de Saül, pour que j'use envers lui de la bonté de Dieu? Et Tsiba répondit au roi : Il y a encore un fils de Jonathan, perclus des pieds. Le roi lui dit : Où est-il ? Et Tsiba répondit au roi : Il est dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar. Le roi David l'envoya chercher dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar. Et Mephiboscheth, fils de Jonathan, fils de Saül, vint auprès de David, tomba sur sa face et se prosterna. David dit : Mephiboscheth ! Et il répondit: Voici ton serviteur. David lui dit: Ne crains point, car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père. Je te rendrai toutes les terres de Saül, ton père, et tu mangeras toujours à ma table. "

Méphiboscheth souffrait d'une mauvaise estime de lui-même, doublement provoquée par son infirmité et une hérédité lourde à assumer : n'était-il pas le petit-fils de Saül, le roi déchu ? Il devait, de plus, craindre les représailles du nouveau roi David ; aussi vivait-il retiré dans la maison d'un dénommé Makir. Rien chez lui n'attirait l'attention, et il ressentait certainement une profonde solitude qui l'enlisait dans la dépression et le condamnait à vivre irrémédiablement oublié de tous.

Mais cette parole " Reste-t-il encore..." va faire toute la différence ! David fut saisi d'une compassion divine pour les survivants de la famille de Jonathan  et désira leur faire du bien.

Méphiboscheth fut donc amené en sa présence ; David lui réserva un accueil " royal " des plus chaleureux, n'hésitant pas à l'inviter chaque jour à sa table et à le faire côtoyer les plus " grands " ! Ainsi, d'obscur et ignoré qu'il avait été, Maphiboscheth était maintenant estimé, valorisé, aimé ! Quelle métamorphose ! Ce qui n'était qu'un rêve impossible...est devenu réalité ! Combien la compassion peut transformer la vie d'une personne !

William Booth, fondateur de l'armée du salut a écrit : " Il nous faut un cœur plus compatissant, plus affectueux. Il nous faut une religion plus palpitante de sympathie humaine. La froideur et la dureté de cœur de bon nombre de soi-disant chrétiens a été un plus grand obstacle que tous les autres antagonismes coalisés.Si nous voulons conquérir le monde pour Dieu, il nous faut mettre dans notre religion quelque chose de plus tendre, de plus humain, de plus semblable à ce qu'était le Christ. Il nous faut plus de cœur ".

À qui allons-nous faire du bien aujourd'hui ?

Texte Biblique                                                                                                                            Luc 2/8-14                                                                                                                                     Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                    Apocalypse 16 ; Néhémie 12 ; Zacharie 8

" Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! "

Telle est le but de la venue du Fils de Dieu sur cette terre : sauver ! Nous sauver ! Déjà l'ange avait dit à Joseph : " c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés " (Matthieu 1/21) ; plus tard Paul écriera : " Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier " (1 Timothée 1/15). C'est quand on est dans une situation de danger extrême que l'on a besoin d'un sauveur, d'un " sauveteur ". C'est souvent au prix de sa propre vie qu'un sauveteur vient secourir celui ou celle qui est en péril. C'est bien ce que Jésus a fait pour chacun de nous. Nous sommes en effet, de par notre condition de pécheur en danger de mort. " Car le salaire du péché, c'est la mort " (Romains 6/23). Si nous en restions là, notre sort serait tragique puisque nous connaîtrions une éternité de tourments extrêmes. Mais le Fils de Dieu s'est incarné, il a mené une vie sainte bien qu'ayant été tenté comme nous en toutes choses.

Il fallait que ce soit en effet un homme, mais un homme parfait qui donne sa vie pour les autres hommes. N'ayant à répondre devant Dieu d'aucune faute, il est chargé des nôtres.

En mourant sur la croix, il a subi à notre place la condamnation que nous méritions : " Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui " (Ésaïe 53/5). La mort de Jésus sur la croix n'était pas une mise en scène mais une nécessité ! Il fallait que la justice divine soit satisfaite, que le péché commis par les hommes soit sanctionné. Il fallait également que l'amour de Dieu soit manifesté, que tout être humain quelle que soit sa culpabilité puisse recevoir le pardon.

Chacun désormais en mettant simplement sa confiance dans la personne et dans l'œuvre de Jésus peut être sauvé ! si vous le faites aujourd'hui, ce sera votre plus beau Noël.

Texte Biblique                                                                                                                            Luc 1/13                                                                                                                                        Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                   Apocalypse 14 ; Néhémie 9 ; Zacharie 5, 6

" Mais l'ange lui dit: Ne crains point, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. "

Lisons encore : " L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. " (Luc 1/30) ; " Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie " (Luc 2/10) ; " Un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit " (Matthieu 1/20).

Il est intéressant de remarquer que tous les acteurs figurant dans la merveilleuse histoire de Noël : Zacharie (l'oncle de Jésus), Joseph (Son père adoptif), Marie sa future mère, les bergers dans les champs, ont eu besoin à un certain moment d'entendre la voix du Seigneur à travers ses anges, leur dire de ne pas craindre. Tous, sauf les mages, qui n'ont pas eu peur d'entreprendre un long voyage qui aboutira à Béthléem, dans l'adoration du nouveau-né. Cet enfant n'était autre que la Parole faire chair : " Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père " (Jean 1/14). Jésus, le Fils de Dieu, est venu dans le monde des homme de la façon le plus humble qui soit, dans le but de mourir pour eux sur la croix du Calvaire en tant qu' " Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde " (Jean 1/29).

La peur est une émotion naturelle, souvent nécessaire pour nous avertir d'un danger imminent. Mais devant le Seigneur, elle devrait rapidement être remplacée par la foi qui naît de la certitude que nos prières sont entendues (comme celle de Zacharie), de la certitude que nous avons trouvé grâce devant Dieu (comme Marie), que les apparences peuvent être trompeuses (comme dans le cas de la grossesse de la fiancée de Joseph), et que l'apparition d'une multitude céleste n'annonce pas forcément un jugement ou une calamité. (À suivre )

Texte Biblique                                                                                                                             Ecclésiaste 3/1                                                                                                                              Plan De Lecture Quotidienne                                                                                                    Apocalypse 12 ; Néhémie 7 ; Zacharie 2, 3

" Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. "

Gérer notre temps n'est pas chose facile ! C'est pour cela que Paul invite ses lecteurs à le racheter. Notre emploi du temps se sépare en plusieurs grandes catégories : les tâches quotidiennes, le travail, les rendez-vous, les loisirs et le temps passé avec Dieu. Des ordinateurs ont calculé que le citoyen moyen du mon occidental passe les 70 ans de sa vie de manière suivante : 24 ans à dormir, 14 ans à travailler, 6 ans à manger, 3 ans à apprendre, 3 ans en convalescence, 8 ans à se distraire.

Et notre temps avec Dieu ? Si, dès la naissance, nous passions chaque jour cinq minutes, matin et soir, en prière (soit plus de la majorité des gens) et trois heures par semaine à l'Église, au bout de 70 ans nous n'aurions investi que vingt MOIS pour notre vie spirituelle !

Moïse, dans l'une de ses prières, faisait cette demande : " Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. " (Psaume 90/12).

Si nous nous appuyions sur Dieu et prenions plus de temps avec lui, nous pourrions définir des perspectives d'avenir qui nous feraient gagner du temps.

Malheureusement, nous pensons souvent l'inverse et nous laissons notre nature nous conduire, ce qui nous amène à la paresse concernant notre relation avec Dieu et à une surcharge de nos occupations, et ce, jour après jour, année après année !

L'apôtre Paul lance un appel surprenant : " Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. " (Éphésiens 5/16). Dans ce monde qui s'assombrit de plus en plus, réservons-nous dès aujourd'hui un temps pour revoir nos priorités de vie et d'éternité, car " Il y a un temps pour naître "... mais aussi " un temps pour mourir " (Ecclésiaste 3/2) ! Soyons prêts !