Texte Biblique Genèse 4/6-7 ; Apocalypse 3/19/20. Plan De Lecture Quotidienne Matthieu 10/24 à 11/1 ; Genèse 19 ; Job 22
" Et l'Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. "; " Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. "
Caïn était irrité, son visage était abattu, car il était frustré de ce que ait apprécié l'offrande de son frère Abel et pas la sienne : la jalousie est un sentiment ravageur. Cependant, l'Éternel, avec amour, veut lui montrer que cet échec n'est pas forcément définitif et qu'il peut lui aussi être béni " s'il agit bien ".
Mais pour bien réagir, il aurait fallu que Caïn fasse lui aussi preuve de foi puisque c'est la foi qui permit à Abel d'offrir un excellent sacrifice, c'est la foi qui le rendit agréable à Dieu, car " C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. " (Hébreux 11/4 et 6). De plus, Dieu avertit Caïn que le péché était " couché à la porte ", la porte de son cœur, prêt à bondir comme une bête féroce pour le détruire. Hélas, Caïn n'a pas tenu compte de cette mise en garde et il a laissé sa jalousie grandir au point de haïr son frère et de devenir un meurtrier. Il a ouvert la porte au péché et en a récolté la malédiction.
Dans la lettre adressée à l'Église de Laodicée (Apocalypse 3/20), c'est Jésus qui se tient à la porte. Il s'agit là aussi de la porte du cœur. Remarquez qu'il n'entre pas de force, il attend qu'on lui ouvre, qu'on l'accueille, qu'on l'invite à entrer et si tel est le cas, il soupera avec nous et nous avec lui. Une communion, une relation s'établiront.
C'est la repentance qui " ouvre la porte ", l'humble confession du péché et la demande de pardon. Nous bénéficions alors de sa présence qui est source de joie, de paix, de consolation dans l'épreuve, et cette présence ne nous quittera plus puisque nous la connaîtrons plus intensément encore dans l'éternité.
À qui ouvrirez-vous la porte ? Au péché qui détruit ou à Jésus qui sauve ?